Dimanche qui chante
Epiphanie du Seigneur
Dans la prolongation de la Nativité, l’annonce du salut s’élargit aux dimensions du monde entier et de tous les peuples. Bergers, Mages venus de l’Orient, tous se mettent en marche pour inviter à suivre la lumière de l’étoile, gage de paix, de justice (Psaume).
La signification des dons offerts par les mages à l’enfant Jésus est explicitée dans l’Evangile. Parmi ces dons, il y avait l’encens, que l’on n’hésitera pas à utiliser ce dimanche selon les rubriques 276 et 277 de la P.G.M.R du Missel Romain.
Répertoire commun
L’acclamation à l’évangile pourra être commune à l’ensemble des célébrations du temps de Noël avec, par exemple, l’Alléluia pour le temps de Noël FU 46-93.
Il en sera de même avec la profession de foi. L’utilisation du symbole de Nicée Constantinople s’avère judicieuse. « Vrai Dieu, né du vrai Dieu », « Engendré non pas créé ».
On pourra choisir de garder le même ordinaire pour la totalité du temps de Noël. La messe La source de la vie EC 32-28 pourrait convenir ou encore la Messe de Saint-Victorien AL 61-96.
Ouverture de la célébration
Plusieurs chants spécifiques à la fête de l’Epiphanie et puisant leurs sources dans les textes de cette fêtes trouveront leur place dans cette rubrique : Aux yeux de Dieu étaient-ils rois FX 44-30 (Vn 106), Lève-toi Jérusalem FA 39 (Vn 91) ou encore Danse de joie, cité de Paix F 20-52. Il en sera de même avec Brillante étoile en notre nuit F 57 (Vn 26, Cna 394).
Liturgie de la Parole
Pour le psaume 71 avec l’antienne « Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi », on retiendra les versions d’Alexis Duffaure ZL 71-29 (Vn 96) ou de Jean-Baptiste Pinault ZL 71-26 (Vn 111). « Selon un usage ancien de l’Eglise », l’annonce de Pâques et des fêtes mobiles trouvera sa place après l’Evangile et avant la prière universelle. Cette dernière pourra être chantée par un diacre ou un chantre selon la mélodie se trouvant dans le Missel à la page 60.
Liturgie eucharistique
Comme les mages apportant leurs présents, on soignera la procession des offrandes. Il sera alors possible d’accompagner cette dernière avec un chant adapté : Dieu notre Père, voici le pain B57-30 (Vn 73), Tout vient de toi B66 (Cna 234) ou encore, si on dispose d’un chœur polyphonique : Don que Dieu fait aux hommes (Vn 94).
Le chant d’action de grâce après la communion sera choisi judicieusement afin d’éviter trop de redondance avec le chant d’ouverture. En fonction de ce dernier il convient de citer : A l’Orient l’étoile a paru FP 557 (Vn 76) ou FP 44, Tu es la vraie lumière D 86 Bis. Le chant de louange Au plus haut du ciel Y 221-1 constituera un beau rappelle de l’Evangile de la messe de la nuit de Noël. Le Fils de Dieu, le Roi de gloire F 59 (Vn 66) annonçant la proximité du royaume que l’Enfant Jésus vient annoncer pourra également convenir.
Vincent Daniel, diocèse de Saint-Dié