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Dimanche qui chante

22e dimanche du Temps ordinaire année B

22e dimanche du Temps ordinaire année B

« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne, et vous n’y enlèverez rien, mais vous garderez les commandements du Seigneur votre Dieu tels que je vous les prescris. » (Dt 4, 1e lecture).

Difficile de nous voiler la face en parcourant les lectures du jour. En effet, les lectures attirent notre attention sur la prescription, notamment du culte, sur ses dangers, sur un équilibre avec le service du pauvre et cette attention nous semble particulièrement adressée, à nous qui sommes au service de la liturgie. La mise en garde de l’évangile est pourtant sans appel, dans la citation d’Isaïe que l’évangéliste place dans la bouche de Jésus : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. ». Voilà une sérieuse invitation à nous rapprocher toujours de Dieu, d’abord par le cœur qui alors débordera de nos lèvres.

 

Rites initiaux

En ce tout début du mois de septembre, on pourrait choisir comme chant d’entrée Au cœur de ce monde EA238-1 ou Nous formons un même Corps D[C]105 (CNA 570, Vn 93) ou C’est toi, Seigneur, le pain rompu D293 (CNA 322) ou encore le célébrissime C’est Jésus qui nous rassemble D22-99, qui permet à l’assemblée de se retrouver après le temps de l’été.

On peut également se lancer dans l’apprentissage de Bénissons notre Dieu YP46-94-3, que l’on mettra quelques dimanches à roder mais dont les paroles et la mise en œuvre progressive de la musique peuvent être un point de repère pour les dimanches du Temps ordinaire.

 

Liturgie de la Parole

Le psaume 14 « Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? » pourra être pris dans la version de Grégory Notebaert ZL14-18 (Vn 94). 

Pour acclamer l’évangile, on pourra choisir par exemple l’Alleluia du Jubilé UL27-30 (Vn 73), celui extrait de la Messe des Espélugues U23-17 ou l’extrait du Psaume pour un mariage ZL148-2 (Vn 39).

 

Liturgie eucharistique

Pour ce dimanche, on sera peut-être prudents sur les chants que l’on a — ou pas — répété récemment, avec les congés. Si un ou plusieurs instrumentistes sont présents, ils seront les plus à-mêmes d’accompagner la procession des offrandes.

Pour les acclamations de la prière eucharistique, on pourra choisir dans la suite de ce qui a été chanté dans les rites initiaux : Messe festive pour les dimanches du Temps ordinaire AL48-00, messe Christ, soleil de justice AL79-33 et ss., Messe pour Saint-Séverin AL43-99 et ss.

Si l’on souhaite chanter pendant la communion, on choisira un processionnal, c’est-à-dire un chant qui dit l’action que nous faisons, par exemple En marchant vers toi, Seigneur D380 (Vn 91), Nous formons un même corps D105 (Vn 93) ou Puisqu’un seul pain nous réunit D79-04 ou encore Qui mange ma chair D290 (Vn 83), en lien avec l’antienne de communion.

Si l’on préfère chanter après la communion, on prendra plutôt une hymne, qu’elle soit à l’unisson ou, au contraire, plutôt chantée à quelques-uns et offerte à la méditation de tous. On peut penser à Ce pain que nous avons reçu DP27-54-3 (Vn 29), Dieu qui nous mets au monde D128-3 (Répertoire de Saint-Séverin, Vn 69) ou Grâce te soit rendue MY36-76-7 (Vn 74, Revue 2024-3).

 

Rites d’envoi

Si la communion s’est faite en silence ou pour d’autres motifs, on préférera chanter à l’issue de la bénédiction. On pourra alors choisir Allez par toute la terre TL20-76 (Vn 23) ou Partez, messagers de la fête T10-50-5 (Vn 114) ou tout simplement Dieu nous a tous appelés KD14-56-1 (Vn 22).

Marie Alabau, diocèse de Poitiers